Les complications possibles à la pose d’implants dentaires

Dans la très grande majorité des cas, la pose d’implants dentaires n’entraîne aucune complication. Un chirurgien-dentiste expérimenté saura faire les bons choix pour éviter le plus possible les complications. Ainsi, une pose d’implants dentaires bien menée entraine moins de douleur et d’enflure qu’une extraction dentaire simple.

Bien qu’elles soient rares, voici un tour d’horizon des complications possibles.

Infections

Les infections sont les complications les plus courantes et sont habituellement la conséquence d’une mauvaise hygiène dentaire de la part du patient. Un patient qui ne brosse pas ses dents et n’utilise pas la soie dentaire tous les jours augmente ses risques de souffrir d’une infection. Il faut savoir qu’une infection peut conduire à l’échec de l’intégration de l’implant. C’est pourquoi il est important de suivre les consignes du dentiste à la suite de la chirurgie. À noter que les fumeurs doivent être particulièrement vigilants.

Lésions

Il est possible que la chirurgie cause des lésions aux muscles et aux nerfs adjacents ou à la cavité sinusienne. Cependant, ces lésions sont très rares lorsque la chirurgie est exécutée par un dentiste d’expérience.

Échec de l’ostéointégration

L’ostéointégration désigne le processus par lequel l’implant dentaire fusionne avec l’os de la mâchoire, les deux éléments ne faisant plus qu’un. Il peut arriver cependant que l’implant ne fusionne pas avec l’os, habituellement en raison d’un manque de densité osseuse à l’endroit où l’implant a été inséré.

Cet échec est rare, car le chirurgien-dentiste aura pris soin, au tout début du processus, d’analyser la densité osseuse de la mâchoire du patient, et de procéder à une greffe osseuse en cas de densité insuffisante.

Rejet de l’implant dentaire par le corps

Les implants dentaires sont faits de titane, le seul métal connu biocompatible, c’est-à-dire toléré par un organisme vivant. De ce fait, l’implant est considéré par le corps un peu comme une vraie racine de dent. Il se peut cependant, dans de rares cas, que l’on doive enlever un implant devant l’échec de l’ostéointégration. Ce n’est pas un rejet proprement dit, car l’implant n’est pas un tissu vivant. On pourra replacer avec succès un nouvel implant au même endroit une fois la guérison osseuse complétée.

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